Votre interlocuteur

  • Comportementaliste canin & félin – Éducateur canin
  • Titulaire du certificat de capacité pour animaux domestiques pour les espèces chien & chat N°81-276 délivré par la Préfecture du Tarn
  • Cofondateur et responsable pédagogique de l’organisme de formation professionnelle Humanimalis : formations d’éducateurs & comportementalistes canins, comportementalistes félins & équins, médiation animale.
  • Formateur au métier de comportementaliste canin & félin et d’éducateur canin. Chargé de cours en cognition animale, apprentissages & conditionnements, éducation canine.
  • Fondateur de CanisEducA2 Formation, formation de comportementalistes canins.
  • Formé à l’éthologie canine par Michel Chanton, Docteur en éthologie et créateur du métier de comportementaliste en 1986.

Quelques mots sur Michel Chanton

Docteur en Éthologie, Michel CHANTON s’est spécialisé dans l’étude du comportement du chien familier et a créé le métier de comportementaliste en 1986. Diplômé d’un doctorat en éthologie à l’université PARIS VI, il a également été chargé de cours à l’université PARIS XIII en Éthologie et chronobiologie du comportement pour les élèves de DESS/ Master 2. Il a été membre titulaire de la SFECA (société française d’étude du comportement animal), président d’honneur de la fédération européenne des comportementalistes, et président du syndicat des comportementalistes. Il a formé de nombreux comportementalistes en France et au Québec. Il est l’auteur d’une thèse intitulée « Le comportement social du chien familier. Aspects normaux et causes de perturbation de la relation Homme/chien. Méthodes de thérapie systémique » rédigée en 1991. Michel Chanton est décédé en 2016.

Méthode et déontologie

Il ne s’agit pas d’une charte mais d’engagements personnels, ils vous concernent également.

Définition de la profession et rôle du comportementaliste

Rôle du comportementaliste : c’est un conseiller qui intervient, à la demande de son client, lorsque les relations entre la famille et l’animal familier se sont détériorées, et que, pour revenir à une cohabitation agréable, une aide est souvent nécessaire, c’est le comportementaliste qui l’apportera aux propriétaires de l’animal.

La formation du comportementaliste s’appuie sur l’éthologie, (comportement social, singulièrement, pour ce qui concerne le chien, dans sa situation de chien familier), la psychologie (approche systémique, thérapies cognitives et comportementales, thérapies familiales), l’étude de la communication Homme/Animal, des relations famille/animal, la pratique de l’entretien semi-directif.

Le propriétaire d’un animal de compagnie peut être dérouté par un comportement nouveau, quelquefois inquiétant, de l’animal, le comportementaliste l’aidera à comprendre les raisons de ce comportement mais également à se faire comprendre. Il n’agit pas de manière directe sur le chien, mais sur la relation qui unit celui-ci à la famille ou au propriétaire de l’animal.

Objectivité, impartialité, non-jugement

Le comportementaliste doit écouter, conseiller avec la même conscience toutes les personnes quelles que soient leur origine, leurs moeurs et leur situation de famille, leur appartenance ou leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion déterminée, leur handicap ou leur état de santé, leur réputation ou les sentiments qu’il peut éprouver à leur égard. Il doit leur apporter son concours en toutes circonstances. Il ne doit jamais se départir d’une attitude correcte et attentive envers la personne examinée et s’abstenir de tout jugement ou mise en cause de son client.

Action du comportementaliste 

Dans les limites fixées par la loi, le comportementaliste est libre de ses conseils qui seront ceux qu’il estime les plus appropriés en la circonstance, toutefois :

  • Il doit, sans négliger son devoir d’assistance morale, limiter ses conseils à ce qui est nécessaire à la qualité, à la sécurité et à l’efficacité des actions.
  • Il doit tenir compte des avantages, des inconvénients et des conséquences des différentes investigations possibles.
  • Il ne doit en aucune façon influencer son consultant d’une manière qui ne serait pas perceptible pour celui-ci. Il doit proposer, en justifiant ses propositions par des arguments clairs, compréhensibles et explicites pour un public non averti, mais il ne doit en aucun cas imposer.
  • Le comportementaliste, lors des entretiens qu’il conduit doit, en permanence, s’assurer que ses propositions de changement sont acceptables pour le client.
  • Le comportementaliste doit mettre en oeuvre toutes ses connaissances pour apporter son aide à son client, dans le cadre d’une obligation de moyens.Il doit l’informer, sans la moindre ambiguïté, des risques éventuels résultant d’une mise en oeuvre incomplète des propositions de changements.

Exigence de compétences

Le comportementaliste doit toujours élaborer son diagnostic avec le plus grand soin, en y consacrant le temps nécessaire, en s’aidant dans toute la mesure du possible des méthodes scientifiques les mieux adaptées et, s’il y a lieu, de concours appropriés.
Le comportementaliste ne peut proposer à ses clients ou à leur entourage comme salutaire ou sans danger un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé.
Dans le cadre de publications ou d’interventions médiatiques, le comportementaliste pourra mettre à disposition des personnes intéressées les sources des hypothèses avancées lors de cette intervention.
Le comportementaliste doit formuler ses conseils avec toute la clarté indispensable, veiller à leur compréhension par le client et son entourage et s’efforcer d’en obtenir la bonne exécution.
Le comportementaliste doit à la personne qu’il conseille une information loyale, claire et appropriée sur les investigations et les solutions qu’il lui propose. Tout au long de la relation il tient compte de la personnalité du client lors de ses explications et veille à leur compréhension.

Si des dysfonctionnements internes à la famille et sans rapport avec l’animal ou son comportement lui apparaissent, le comportementaliste ne doit pas intervenir, le traitement de ces troubles relevant de la médecine ou de la psychologie.

Responsabilité

Le comportementaliste doit s’interdire, dans les investigations et interventions qu’il pratique comme dans les solutions qu’il préconise, de faire courir au client un risque injustifié.

Confidentialité

Il doit veiller à ce qu’aucune atteinte ne soit portée au secret qui s’attache à son activité professionnelle.
Le comportementaliste doit protéger contre toute indiscrétion les documents concernant les personnes qu’il a reçues, quels que soient le contenu et le support de ces documents.
Le comportementaliste doit faire en sorte, lorsqu’il utilise son expérience ou ses documents à des fins de publication scientifique ou d’enseignement, que l’identification des personnes ne soit pas possible. A défaut, leur accord doit être obtenu.

Prévention et formation

L’un des rôles du comportementaliste est d’ordre pédagogique. Tout ce qui pourra concourir à la meilleur cohabitation entre l’homme et l’animal peut être un champ d’action pour le comportementaliste sous forme de conférences, d’actions pédagogiques, de communications scientifiques, de sensibilisation aux besoins et au respect de l’animal. 

Méthode proposée

Le comportementaliste agit selon une méthode systémique. Il considère donc le groupe dans son ensemble et en fonction des interactions intérieures et extérieures au groupe, et non l’un des éléments observé isolément. L’animal fait partie de la famille en tant que système.

Restrictions

Concernant la santé de l’animal :
Le comportementaliste s’interdit tout examen clinique, prescription ou intervention sur l’animal, examen et traitement étant du ressort exclusif du vétérinaire.
Si cela est nécessaire le comportementaliste se devra d’inciter vivement les propriétaires de l’animal à faire examiner celui-ci par le vétérinaire afin d’éviter le risque qu’une pathologie organique ne soit la cause ou ne se superpose au trouble comportemental.

Ethique

Les mauvais traitements infligés à un animal sont condamnés, ceci incluant les actes de brutalité physique ou les contraintes psychiques génératrices de troubles du comportement ou d’inconfort chez l’animal, que ces contraintes résultent d’un traitement, des conditions de vie (espace disponible, repos, nourriture etc) ou des modifications de ces conditions sans nécessité absolue. Elle désapprouve et se refuse à cautionner les mutilations de convenance et la mise à mort de l’animal pour toutes autres raisons que l’euthanasie, pratiquée par un vétérinaire, uniquement dans le but de mettre fin à des souffrances résultant d’une pathologie à l’issue fatale ou incurable.

Définitions

Par souci de clarté les définitions suivantes sont données quant à quelques termes utilisés :

  • Scientifique : Une théorie est dite scientifique lorsqu’elle peut être démontrée, vérifiée expérimentalement, et cette expérimentation répétée selon un protocole précis.
  • Systémique : Théorie qui vise à considérer la globalité d’un ensemble et l’interdépendance des éléments qui le composent. Le comportementaliste considérera la dyade homme/animal, ou la famille dans laquelle ce dernier est intégré, comme un système en fonction de cette théorie.
  • Animal familier : selon le “dictionnaire historique de la langue française” familier venant du latin familiaris – qui fait partie de la maison, au sens métonymique de maisonnée, l’animal familier peut être considéré comme faisant partie du système que constitue la famille, groupe dont il partage, au moins en partie, les codes et les émotions.
  • Animal de compagnie : Choisi et préparé pour vivre en compagnie de l’homme. On lui attribue un statut, un ou des rôles, il est contraint et subordonné aux exigences de son propriétaire.
  • Ethique : Ensemble de principe moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu’un, d’une profession, d’un groupement.
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